Dans sa chronique économique, Pierre-Yves McSween analyse les répercussions politiques et fiscales de la décision de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, de faire passer la mesure sur le gain en capital du budget en un projet de loi distinct.
«Ça ne passe pas comme une lettre à la poste chez les investisseurs, chez les travailleurs autonomes, chez les gens qui vendent des immeubles. Leur message, c'est qu'il faut faire payer un peu plus les riches Canadiens, mais c'est pas ça dans la réalité. Et donc ça brasse, ça brasse dans le parti, ça brasse dans le Canada et ça brasse en vue des prochaines élections.
«Alors, on se dit on va faire adopter le budget dans un projet de loi et le gain en capital, on va le mettre dans un autre projet de loi, comme ça, on va débattre en Chambre et on va forcer le Parti conservateur et les autres à se positionner: "Êtes-vous pour ou contre la mesure?" Alors, penses-y politiquement. Si tu demandes à M. Poilievre: "Êtes-vous pour le fait de taxer les plus riches?" S'il dit non: on va dire: "Regardez, il ne veut pas aider la classe moyenne." S'il dit oui, on va dire: "Regardez, même le Parti conservateur est d'accord avec notre mesure.»
En deuxième portion de chronique, Pierre-Yves McSween s'intéresse aux potentiels acheteurs du Groupe Juste pour rire.